S.T.O.

Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert contre leur gré vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées dans des camps de travailleurs situés sur le sol allemand.

L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO pour compenser le manque de main-d’œuvre dû à l’envoi des soldats allemands sur le front russe, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État, et non pas par une ordonnance allemande. C’est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy par rapport aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.

Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français furent acheminés vers l’Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944. La France fut le troisième fournisseur de main-d’œuvre forcée du Reich après l’URSS et la Pologne, et le pays qui lui donna le plus d’ouvriers qualifiés.

L’exploitation de la main-d’œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (« les requis du STO »), mais on vit aussi partir en Allemagne des travailleurs volontaires attirés par la rémunération, ou voulant faire revenir un parent proche. Ces volontaires ne furent ni mieux ni moins bien traités que les requis, mais contribuèrent dans l’opinion, après la guerre, à un amalgame fréquent et injustifié entre requis du STO et volontaires. 250 000 prisonniers de guerre durent également travailler pour le Reich à partir de 1943 après avoir été « transformés » de gré ou de force en travailleurs civils.

Source : Wikipedia

Localisation :

CartePologne

 

 

Courriers de Pierre Dazet en S.T.O à Wartberg im Murtzal, commune de Styrie en Autriche :

 

 

 

 

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